sábado, 1 de maio de 2010

A Internacional (Eugéne Pottier e Pierre De Geyter, 1871 e 1888)


Algumas das melhores pessoas do século 20 cantaram esta canção. (Algumas das piores também, mas vamos esquecer isso durante 2 minutos e 40 segundos.)
«Debout, les damnés de la terre
Debout, les forçats de la faim
La raison tonne en son cratère
C'est l'éruption de la fin
Du passé faisons table rase
Foule esclave, debout, debout
Le monde va changer de base
Nous ne sommes rien, soyons tout
 |: C'est la lutte finale
  Groupons-nous, et demain
  L'Internationale
  Sera le genre humain :|
Il n'est pas de sauveurs suprêmes
Ni Dieu, ni César, ni tribun
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes
Décrétons le salut commun
Pour que le voleur rende gorge
Pour tirer l'esprit du cachot
Soufflons nous-mêmes notre forge
Battons le fer quand il est chaud
 |: C'est la lutte finale
  Groupons-nous, et demain
  L'Internationale
  Sera le genre humain :|
L'État opprime et la loi triche
L'impôt saigne le malheureux
Nul devoir ne s'impose au riche
Le droit du pauvre est un mot creux
C'est assez, languir en tutelle
L'égalité veut d'autres lois
Pas de droits sans devoirs dit-elle
Égaux, pas de devoirs sans droits
 |: C'est la lutte finale
  Groupons-nous, et demain
  L'Internationale
  Sera le genre humain :|
Hideux dans leur apothéose
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la bande
Ce qu'il a créé s'est fondu
En décrétant qu'on le lui rende
Le peuple ne veut que son dû.
 |: C'est la lutte finale
  Groupons-nous, et demain
  L'Internationale
  Sera le genre humain :|
Les rois nous saoûlaient de fumées
Paix entre nous, guerre aux tyrans
Appliquons la grève aux armées
Crosse en l'air, et rompons les rangs
S'ils s'obstinent, ces cannibales
À faire de nous des héros
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux
 |: C'est la lutte finale
  Groupons-nous, et demain
  L'Internationale
  Sera le genre humain :|
Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs
La terre n'appartient qu'aux hommes
L'oisif ira loger ailleurs
Combien de nos chairs se repaissent
Mais si les corbeaux, les vautours
Un de ces matins disparaissent
Le soleil brillera toujours.
 |: C'est la lutte finale
  Groupons-nous, et demain
  L'Internationale
  Sera le genre humain :|»

2 comentários :

Cardeal Bertone disse...

O sujeito desta estória era o proletariado. Eu nunca vira o proletariado mas, depois de ter sido chacinado nos Champs de Mars, ele tinha vencido na Quirguízia e na Mongólia exterior. O proletariado tinha construído a mais bela das praças do mundo, a Grande Place de Bruxelas, e numa dessas casas, pago pela corporação dos padeiros, um cientista social tinha escrito O Capital e o Manifesto do Partido Comunista. Na idade em que somos invulneráveis e eternos, a inevitabilidade da vitória do proletariado era, com o Em Órbita, a música que tocava nos meus ouvidos.
Os filhos dos proletários são hoje estudantes das privadas, desempregados de longo curso nos balcões dos shoppings, auxiliares dos lares da terceira idade, animadores culturais do Instituto da juventude com contratos a termo certo.
Na Quirguízia os filhos do homem novo aderiram ao islamismo e à acção directa.
Os velhos donos do mundo, com falinhas mansas, eleições, hambúrgueres e televisões empalmaram o proletariado. Quando ele deu conta deixara de existir. Nem classe em si. Nem classe para si. Simplesmente uma coisa do passado como a FNAT, as Mutuais, as Cooperativas, os piqueniques no campo e o próprio campo.

the revolution of not-yet disse...

apoiado ó padreca
se cantaram afinado eram as melhores pessoas do mundo

ou isto está estragado ou já vos retiraram o vídeo

só vejo uma cruzinha
e olhar pra isto 2minutos inda vá mas mais 40 segundos