- «Voter blanc n’est pas s’abstenir, c’est dire son accord avec le jeu démocratique des élections (…) et, dans ce cadre, faire savoir qu’on ne souhaite pas porter ses suffrages sur l’un des deux candidats présents au second tour. Le socialiste libertaire que je suis ne saurait voter pour un libéral sous prétexte qu’il faudrait choisir entre deux modalités du libéralisme, voire entre deux libéralismes semblables portés par deux personnalités différentes. (...)
- Pour autant, les opposants au libéralisme sont trop souvent des opposants aux libertés démocratiques. Pas plus que je ne souhaite porter mon suffrage sur un candidat libéral, je ne souhaite voter pour un antilibéral qui n’aimerait pas les libertés démocratiques fondamentales. Je tiens les gens qui citent Brasillach ou Robespierre, deux intellectuels liberticides, pour des personnes auxquelles je n’accorderai pas mon suffrage non plus.
- Je ne soutiens pas ceux qui ont des indignations sélectives et qui, fort justement, critiquent les uns qui ne sont pas démocrates, mais pour en soutenir d’autres, leurs adversaires, qui ne sont pas plus démocrates ! Je ne souhaite pas choisir entre la politique coloniale israélienne et le terrorisme théocratique palestinien, je ne veux pas choisir entre l’impérialisme américain et la dictature cubaine, pas plus que jadis je n’aurais choisi entre l’Union Soviétique de Staline et le Reich d’Hitler : je prends le parti de la liberté libertaire et non de la liberté autoritaire… Je refuse l’enfermement dans une pensée binaire qui contraint au manichéisme et interdit donc de penser. S’il m’avait fallu en leurs temps choisir entre Sartre et Aron, j’aurai choisi… Camus ! Ni la liberté sartrienne justifiant le goulag, ni la liberté aronienne justifiant Hiroshima, mais la liberté camusienne, la seule qui ne fasse pas fi des peuples dont Sartre et Aron finissent toujours par justifier qu’on les saigne un peu…
- (...) Rappelons nous ces idées justes : « Il n’est pas de sauveurs suprêmes / ni Dieu, ni César, ni Tribun » et puis ceci « Notre ennemi c’est notre maître / voilà le mot d’ordre éternel ». Elles se trouvent aussi dans L’Internationale…» (Michel Onfray)
Em defesa dos chulos
Há 2 horas
6 comentários :
Por muito respeito que me merece o Michel Onfray, acho uma péssima reflexão sobre o escrutínio de domingo, estamos muito longe do que é descrito na passagem abaixo, que eu concordo plenamente, mas que é um exagero descabido aplicado a Hollande:
"Je ne souhaite pas choisir entre la politique coloniale israélienne et le terrorisme théocratique palestinien, je ne veux pas choisir entre l’impérialisme américain et la dictature cubaine, pas plus que jadis je n’aurais choisi entre l’Union Soviétique de Staline et le Reich d’Hitler"
Na primeira votou Le Pen, na segunda vota em branco. Legal esse guru ateísta.
Onde é que ele diz que votou na Le Pen, Nuno?
Aqui, Ricardo
http://www.alexis-corbiere.com/index.php/post/2012/04/13/Un-spectre-hante-l%E2%80%99%C3%A9lection-pr%C3%A9sidentielle-%3A-la-peur-de-la-Grande-r%C3%A9volution-Fran%C3%A7aise-%21-Retour-sur-les-injures-du-Nouvel-Obs-et-de-Michel-Onfray-contre-Jean-Luc-M%C3%A9lenchon...
NG, é o quê? Quereis ver que foi ataque informático? Näo acredito nisso após ler os outros artigos do sítio.
Bem, neste momento diz "artigo näo encontrado". Tant bien que mal.
Onfray não sabe mentir. Ele é preso à "Realpolitik"
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