«(...)
Le chef de l'Etat est un menteur, un voleur, un homme sans conviction, un profiteur de la République, un opportuniste, et beaucoup d'autres choses encore. Il est un homme de coups, une bête de campagne, mais a dénaturé l'action politique, et a été incapable de présenter un projet mobilisateur pour les Français.
(...)
La première fut de tenir tête à l'administration de Bush, en 2003, lors de la guerre d'Irak. Il est certain que son camp, notamment derrière Sarkozy, était hostile à l'action de Chirac-Villepin, et souhaitait, ce qu'un Lellouche ne cachait pas, le ralliement de la France, derrière Blair-Berlusconi-Aznar, à la politique états-unienne. Le discours de Villepin à l'Onu a été un grand moment, qui a rappelé les meilleurs aspects de la politique indépendante gaulliste des grandes années. Si avec Sarkozy, on est certain que nos soldats seraient en train de se faire tuer en Irak, on aimerait être sûr qu'avec les socialistes, qui n'ont jamais brillé, jusqu'à ce jour, par des prises de distance nettes avec la politique américaine (se souvenir de 1991), la situation ne serait pas la même.
La deuxième décision courageuse, et respectable du chef de l'Etat sera de décider de faire une loi contre les signes religieux à l'école. Son discours du 11 décembre 2003, qui annonçait la loi du 15 mars 2004, fut remarquable. Là encore, Nicolas Sarkozy a combattu de toutes ses forces cette orientation, lui qui avait des gages aux islamistes de l'UOIF. Avec le ministre de l'Intérieur, il n'y aurait pas eu de lois, et les enseignants seraient encore confrontés à des spécimen comme les soeurs Levy, qui auraient multiplié incidents et provocations dans les écoles publiques. Mais surtout, avec la gauche plurielle, il n'y aurait jamais eu non plus cette loi. Nous n'oublierons jamais que la direction des Verts l'a combattu de toutes ses forces, que la direction du PCF, malgré un André Gérin, a fait voter contre, et que les socialistes ne sont réveillés qu'à la fin des débats.
La troisième décision, qui lui a valu le mépris et la colère de tout son camp au soir du 29 mai 2005, a été celle d'organiser un référendum pour demander l'avis aux Français. Que Chirac ait appelé à voter " oui " ne change rien à la qualité de sa décision. N'oublions pas cet aveu de Strauss-Kahn : " Nous avons fait la connerie de demander un référendum à Chirac, et Chirac a fait la connerie de nous dire oui ". Sans Chirac, il n'y aurait pas eu de référendum. Quant à Sarkozy, il a annoncé, s'il était élu, qu'il n'y en aurait pas de nouveau, mais un vote des députés ! Rappelons que si le chef de l'Etat avait appliqué cette procédure, le " oui " l'aurait emporté à plus de 90 %, preuve de la coupure des élus avec le peuple.
Alors, c'est promis, à l'heure du bilan de Chirac, je n'oublierai pas le côté accablant de son bilan, le peu de sympathie que j'éprouve pour le personnage, mais je lui accorderai quelques circonstances atténuantes à cause de ces trois décisions.»
La deuxième décision courageuse, et respectable du chef de l'Etat sera de décider de faire une loi contre les signes religieux à l'école. Son discours du 11 décembre 2003, qui annonçait la loi du 15 mars 2004, fut remarquable. Là encore, Nicolas Sarkozy a combattu de toutes ses forces cette orientation, lui qui avait des gages aux islamistes de l'UOIF. Avec le ministre de l'Intérieur, il n'y aurait pas eu de lois, et les enseignants seraient encore confrontés à des spécimen comme les soeurs Levy, qui auraient multiplié incidents et provocations dans les écoles publiques. Mais surtout, avec la gauche plurielle, il n'y aurait jamais eu non plus cette loi. Nous n'oublierons jamais que la direction des Verts l'a combattu de toutes ses forces, que la direction du PCF, malgré un André Gérin, a fait voter contre, et que les socialistes ne sont réveillés qu'à la fin des débats.
La troisième décision, qui lui a valu le mépris et la colère de tout son camp au soir du 29 mai 2005, a été celle d'organiser un référendum pour demander l'avis aux Français. Que Chirac ait appelé à voter " oui " ne change rien à la qualité de sa décision. N'oublions pas cet aveu de Strauss-Kahn : " Nous avons fait la connerie de demander un référendum à Chirac, et Chirac a fait la connerie de nous dire oui ". Sans Chirac, il n'y aurait pas eu de référendum. Quant à Sarkozy, il a annoncé, s'il était élu, qu'il n'y en aurait pas de nouveau, mais un vote des députés ! Rappelons que si le chef de l'Etat avait appliqué cette procédure, le " oui " l'aurait emporté à plus de 90 %, preuve de la coupure des élus avec le peuple.
Alors, c'est promis, à l'heure du bilan de Chirac, je n'oublierai pas le côté accablant de son bilan, le peu de sympathie que j'éprouve pour le personnage, mais je lui accorderai quelques circonstances atténuantes à cause de ces trois décisions.»
1 comentário :
Chirac, o Jaqques a defender son ami Saddam?!! Uma advinha obvia, sabem qual a alcunha de Chirac enquanto primeiro ministro??
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