Eslováquia: outro «Cavalo de Tróia» do Vaticano na Europa?

Através do Renas e Veados, descobri um artigo interessante sobre as consequências da Concordata da Santa Sé com a Eslováquia, Concordata que prevê uma «cláusula de objecção de consciência» que poderá ter consequências maximalistas:

• «La clause de conscience, cela permettrait à tout citoyen de "refuser d’agir d’une façon que sa conscience juge contraire à l’enseignement de la foi et de la morale", selon le texte proposé par le Vatican à la Slovaquie. En clair: les médecins pourraient refuser de pratiquer des avortements, la procréation artificielle ou assistée, ou encore l’euthanasie; les salariés seraient libres de refuser de travailler le dimanche; les enseignants de ne pas parler de la théorie darwinienne de l’évolution dans leurs classes et les maires de ne pas célébrer des unions homosexuelles. Bref, les lois religieuses seraient en au-dessus des lois votées par le Parlement.»

Felizmente, parece que desta vez a União Europeia não se fica (talvez devido à pequena dimensão eslovaca?):

• «La commission européenne s’est, elle aussi, émue des velléités politiques du Vatican, en rappelant qu’une Slovaquie liée au Vatican par une clause de conscience n’aurait plus sa place dans l’Union. En effet, les catholiques auraient ainsi des avantages sur les autres citoyens, alors discriminés. Les femmes se verraient également entravées dans leur droit au recours à l’avortement, surtout dans les campagnes, où les hôpitaux ne sont pas nombreux. Or, le droit européen, qui prime sur les droits nationaux, interdit toute discrimination.»

Mais informação sobre a Concordata eslovaca aqui e aqui.