«La loi du 28 mars [1882] se caractérise par deux dispositions qui se complètent sans se contredire: d'une part, elle met en dehors du programme obligatoire l'enseignement de tout dogme particulier; d'autre part, elle y place au premier rang l'enseignement moral et civique. L'instruction religieuse appartient aux familles et à l'église, l'instruction morale à l'école. Le législateur n'a donc pas entendu faire une œuvre purement négative. Sans doute il a eu pour premier objet de séparer l'école de l'église, d'assurer la liberté de conscience et des maîtres et des élèves, de distinguer enfin deux domaines trop longtemps confondus: celui des croyances, qui sont personnelles, libres et variables, et celui des connaissances, qui sont communes et indispensables à tous, de l'aveu de tous.»
(Jules Ferry, Ministro da Instrução Pública e das Belas Artes, carta aos professores do ensino primário, 17 de Novembro de 1883.)
1 comentário :
excelente e muito pertinente para lembrar a quem acha que a esquerda está morta, que houve um tempo que que havia quem tivesse ideias, e as implementasse, tão bem que mais de cem anos depois elas continuam aproduzir frutos e a resistir à ofensiva.
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